IRULEGIKO ESKUA - MANO DE IRULEGI - MAIN D'IRULEGI - HAND OF IRULEGI
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Irulegiko eskua
Balio akademikorik gabeko
JOLAS FILOLOGIKO-LITERARIOA
Gaur egun dakigunarekin testua ezin da deszifratu
Nire ekarpen hau jolasa dela onartzea, testua itzultzeko dugun ezintasuna onartzea da, baina, aldi berean, hori bera ere bada amets egiteko eta bide berriak jorratzeko aukerari beti ateak irekitzeko prest gaudela aldarrikatzea.
Irulegiko eskua
Balio akademikorik gabeko
JOLAS FILOLOGIKO-LITERARIOA
Gaur egun dakigunarekin testua ezin da deszifratu
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La Main d'Irulegi
TRADUCTION CRÉATIVE sans valeur académique
En l'état actuel des connaissances, il n'est pas possible de déchiffrer le texte.
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Mano de Irulegi
JUEGO FILOLÓGICO-LITERARIO sin valor académico
Con los conocimientos actuales no es posible descifrar el texto
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The Hand of Irulegi
LITERARY APPROACH with no academic value
With current knowledge it is not possible to decipher the text.
Onbirrtan etse a garri
Erraukon
de le mériter dans cette maison
Irudiak CC BY-SA 3.0 File:Irulegiko eskua - Nafarroako Gobernuaren irudi galeria 16.jpg
IRULEGIKO ESKUA
Juan Karlos Lopez-Mugartza Iriarte
Guaixe, 2022/11/14
Irulegiko eskua, euskal hitz garbi bat dakarrena, eta ulertzen ez diren hitzen segida iluna. Nire lagun batek esan didanez, “nik lehenengo lerroko sorioneku durduzagarri hori izan ezik, ez dut euskararen arrastorik ikusten. Iberikoaren itxura du”
Ez dakit; ni ez nator bat nire lagunarekin, dena baitago,
nire ustez, irakurtzen dugun moduaren mende. Aranzadik plazaratu duen transkripzioa
oso ona da, lehenengoa da, baina ez da azkena izango.
Izan ere, har dezagun zorioneko sorioneku
hitza eta onar dezagun zorioneko dela, eta hala dela onartzea erraza da euskal
sena txikiena baldin badugu eta guztiz euskararen kontra ez bagaude, zeren eta ematen
baitu poza eman ordez, zenbaiti mina ematen diela euskara zaharraren testigantzak
aurkitzeak.
Eman dezagun, beraz, hala dela, orduan
horrek esan nahiko luke s grafia dagoen guztietan z batez ordezka dezakegula, eta,
bai, Aranzadik zabaldu duen transkripzioan eseakarri hitza dugu, gure erregelak
ezarriz, ezeakarri bezala irakur liteke.
Bestalde, Martinetek eta Mitxelenak
proposatu zuten bezala euskara zaharrak (protoeuskara deitua izan denak) bi kontsonate
sail zituen, bat kontsonante lenez edo beste bat fortez osatua eta testuinguruaren
arabera, segun non kokatuta zegoen kontsonantea hitzaren barruan lene edo forte
izan zitekeen; eseakarri hitzaren testuingurua zein zen ez dakigu eta, agian,
bi hitzen baturaren lekuan zegoen eta, orduan, bere kokapena fortea zen eta etzeakarri
berridatzi beharko genuke (edo ez zeakarri).
Ildo beretik, ka hori ga bezala irakur daiteke, eta orduan ezeagarri izango genuke. Izan ere, euskara zaharrak hasperenketa bazuen, eta iberiar alfabetoak ez, eta kasualitatez hemen hasperenketa bat balego ezeakharri, ezehagarri edo beste izan genezake. Nik ez dut ezer ulertzen, baina irakurketa hau:
“Zorioneku, Denekbehekirraderren oTirretan hezeagarri erraukon”, ondoko segida hau bezain zilegi da eta ez du horrenbesteko itxura iberiarrik:
s o r i o n e ku {n} / te n e ke be e ki ŕ a te ŕ e[n] / o T i ŕ ta n . e s e a ka ŕ i / e ŕ a u ko n”.
*** *** ***
La main d'Irulegi. Il s'agit d'un bronze en forme de main qui contient un mot basque, qui semble très clair, et une succession obscure de mots incompréhensibles.
El bronze a été découvert lors des récentes fouilles sur la montagne du même nom, située dans la municipalité de Lakidain dans la vallée d'Aranguren (Navarre).
Apparemment, cette découverte archéologique remonte au 1er siècle avant Jésus-Christ et, selon les spécialistes, il pourrait s'agir d'un objet qui était placé à l'entrée de la maison où il a été trouvé. La main de bronze présente un trou où semblait être fixé le clou qui maintenait l'objet sur la porte. La main semble être disposée comme un geste de bienvenue aux visiteurs ou peut-être aux personnes cherchant refuge en elle.
Ainsi, de la même manière qu'autrefois une optique se faisait connaître en affichant l'image de lunettes bien visibles, ou une cordonnerie se faisait connaître avec l'image d'une chaussure, peut-être une auberge était représentée en plaçant une main ouverte sur la porte en signe de bienvenue et d'accueil, et c'était peut-être la fonction de la main de bronze ; ou peut-être s'agit-il d'un amulette protectrice, dans ce cas de la maison, à la manière de la main de Fatima propre aux pays arabes. Ou peut-être, au contraire, un avertissement pour ne pas franchir la porte... Personne ne le sait. C'est un mystère.
Ce n'est pas non plus la seule main de bronze trouvée dans les Pyrénées ; il en existe quelques autres, mais ce qui rend cette main spéciale, c'est qu'elle contient une inscription en caractères ibériques dont l'interprétation est étudiée par les experts.
Ce qui a surpris les découvreurs, c'est que la première ligne de l'inscription est clairement comprise à travers l'euskera actuel. Le mot qui est lu est "Sorioneku", un mot très similaire, voire absolument identique, à l'euskera actuel "Zorioneko" qui signifie "heureux, béni". Par exemple, de nos jours, à Ondarrua (Bizkaia), ils le prononcent précisément ainsi, Sorioneku. Il s'agit probablement d'une coïncidence, mais c'est une belle coïncidence.
Nous allons oser jouer avec la langue et l'imaginer ; pour cela, nous nous appuierons sur le basque pour deviner ce que ce Basque du Ier siècle avant Jésus-Christ a pu vouloir nous dire dans son message.
Nous savons lire les caractères ibériques grâce, surtout, au travail d'un chercheur de grande envergure : Gómez Moreno (1880-1970). Nous sommes capables de lire la plupart des signes ibériques avec une assez grande précision, sauf un : ce signe ressemblant à notre majuscule T est le casse-tête de nos chercheurs les plus éminents.
Selon les experts, il concourt à cette circonstance qu'il a été trouvé principalement dans des textes provenant du territoire des Basques, il est donc généralement associé à la langue basque. Certains chercheurs, comme Untermann (1975), pensent qu'il peut s'agir d'un son nasal ; même, Sanz Ledesma (2014, p. 131) affine en avançant que peut-être il s'agit d'une consonne prénasalisée [mb]. Bien qu'il soit vrai que rien ne puisse être affirmé en raison du peu de données dont nous disposons, et que Beltrán et Velaza (2009) ont proposé que même le signe pourrait représenter un vibrant et Orduña (2018) une sibilante affriquée.
Rien n'est certain.
D'autre part, l'ibérique ne disposait d'aucun signe pour indiquer l'aspiration, nous ne savons donc pas si dans le texte se cache un hache.
Nous savons aussi que certains signes peuvent représenter une consonne forte (par exemple "ts"), tout comme une consonne faible (par exemple "s").
Avec ces éléments, poursuivons le jeu philologique et remplaçons les signes ibériques par nos lettres actuelles et, comme nous jouons (il n'est pas sain de tout prendre trop au sérieux), il nous est permis de compléter l'espace du T basque avec cette lecture qui convient le mieux à la compréhension, dans ce cas celle de Sanz Ledesma (2014), et, comme une dernière licence supplémentaire, il nous est également permis d'inclure ces consonnes, de préférence aspirées, qui faciliteront la lecture.
s o r i o n e ku
den eke be(h)egir ate (hu)rren
onBirretan e(t)se a.garri/karri
(d)er(h)aukon
Sorioneku. Zorioneko. «Bienheureux, heureux». Cf. Dictionnaire Historique Étymologique Basque, s.v. zor (EHHE-200), sous-entrée *zori* (2, bien que marquée d’un signe "!"); zori honian sortu dute, 1545, Etxepare; zori onez bethea, zorionezko, 1630, 1645, Etxeberri de Ciboure; zorioneko, 1658, Harizmendi. Cf. également OEH, s.v. zorion, sous-entrée zorioneko.
Certains contestent que Sorioneku puisse être mis en relation avec Zorioneko, arguant que ce dernier terme est récent, ou pourrait l’être, car il ne semble pas se populariser avant son utilisation par Larramendi et son cercle (XVIIIe siècle). Cependant, il faut considérer que Linguae Vasconum Primitiae, le premier livre écrit en basque, n’a été rédigé qu’en 1545 grâce au travail du prêtre bas-navarrais Mosen Bernard Dechepare.
Cela dit, les experts soulèvent certains problèmes, notamment la question de savoir pourquoi l’union entre le mot sorion (réinterprété en zorion) et le suffixe génitif -ko se faisait alors avec la même voyelle qu’aujourd’hui, malgré les changements linguistiques habituels au fil du temps. En revanche, selon l’argument inverse, il est également surprenant que le suffixe -ko, systématiquement utilisé partout en Euskal Herria, apparaisse ici sous la forme -ku. De nos jours, cette variante est attribuée à une évolution de -ko; il serait donc logique que la forme ancienne soit -ko et non -ku (cf. Agirre-Mauleon éd., 2022).
Une autre inscription contenant le même début, Sorike, a été trouvée à Santa Cecilia de Voltregà (Osona, Barcelone). Nous la présentons à la fin de cette entrée. Dans le texte : Sorioneku / Sorionegu. Le signe ibérique qui commence ce segment peut également être lu comme Z.
Den. (?) «Qu’il soit» (subjonctif, verbe *izan* 'être'). Dans le texte : ten / den (e ke be e ki rr a te rr e n), (egebeekirraterren).
Eke. (Har)eke, Har(e)k (?) «Celui-là» (ergatif). Dans le texte : (ten) eke / ege (beekirraterren). L’écriture ibérique ne permet pas de représenter une consonne vélaire en position finale, car il s’agit d’une écriture syllabique. Cela pose un problème pour transcrire ce son, fréquent en basque moderne. Si une consonne vélaire devait apparaître en position finale, il faudrait utiliser un signe ibérique proche du son, en rendant muette la dernière voyelle, ce qui permettrait de lire la syllabe -ke / -ge comme simplement -k.
Behegir. Beha egin ( ?). 1) « Regarder ». 2) « soin, attention, vigilance, protection » (Elhuyar Hiztegia). Dans le texte : (teneke) beekirr / beegirr (aterren). Gorrotxategi et Velaza (ap. Agirre-Mauleon ed., 2022) suggèrent que l'apparition de deux voyelles identiques suivies du même trait peut signifier qu'il s'agit de deux mots différents : tenekebe et ekirraterren. Cependant, dans ce jeu philologique, il est préférable de comprendre que ces deux voyelles adjacentes indiquent l'existence d'une consonne aspirée, dont nous savons qu'elle était fréquente en vieux basque et qu'il est impossible d'exprimer avec le signifiant ibérique.
Ate ( ?) « Porte » (etxeko atea « la porte de la maison »). 2) « Dehors » (etxetik ate « hors de la maison »). Dans le texte : (tenekebeekirr) ate / ade (rren).
Rren. (Hu)rren ( ?) 'Près de'. Dans le texte : (tenekebeegirrate) rren. Les chercheurs suggèrent que cette terminaison en -rren peut être à la place d'une forme génitive ou locative (Agirre-Mauleon ed., 2022).
oTirrtan. En ancienne basque, selon les theories de Mitxelena, le M n'existait pas. Lorsqu'il apparaît, il s'agit d'un emprunt ou d'un derivé d'un groupe aquitain antérieur de type NB, comme dans le cas de la pierre tombale de Lerga : VMME SAHAR, où l'on comprend que la double nasale-bilabiale dérive d'un groupe nasal-bilabial antérieur. Bien qu'il n'y ait pas de consensus parmi les spécialistes, il a été proposé que la graphie ibérique T, dont la lecture est inconnue, se réfère à une sorte de consonne nasale (ainsi Untermann, 1975), qui, comme mentionné ci-dessus, dans le cas du basque ne peut pas être M, mais, dans tous les cas, une nasale forte ou un autre groupe nasal, peut-être un [mb] prénasalisé (Sanz Ledesma, 2014). Si tel est le cas, il serait peut-être licite de lire ce mot comme Ombirtan ( ?) 'bon deux fois (?)', ([Zori]on birritan) 'Bonheur deux fois' (?). Dans le texte : oTirtan.
Ese. 1) Etse, Etxe ( ?) « Maison ». 2. Eze ( ?) 'Non' ; forme négative proto-basque du mot basque actuel 'ez'. Cependant, compte tenu du fait que le graphème ibérique représentant les sibilantes peut, en position forte, être lu comme une affrique et que la main d'Irulegi a été clouée à la porte d'une maison, on pourrait proposer une lecture affrique dans etse 'maison'. Dans le texte : Ese(akarri) / Ese(agarri).
Akarri / Agarri. Dans une inscription de La Joncosa (Jorba, Barcelone), nous trouvons le mot akari avec lequel nous devrions peut-être rapprocher ce -agarri / -akarri (Agirre-Mauleon ed., 2022). Une difficulté évidente est que la forme catalane ibérique a un seul vibrant et que la forme basque en a plusieurs ; une différence qui, peut-être, ne doit pas être négligée. Une autre possibilité consiste à diviser cette partie du mot en deux parties : 1. A. (H)a(u) ( ?) « Ceci, ceci, ceci ». Cependant, selon les experts, l'article est un élément relativement moderne, bien qu'il puisse être un démonstratif, puisqu'il est encore vivant dans le dialecte occidental. 2. garri. 2.1. En tant que mot complet : « Mériter, être digne de » (accompagnant un nom génitif). 2.2. -garri. En tant que suffixe (Labayru) : « digne de ; qui cause ou produit ; apt -ta, utile pour ». 3) Karri. Il existe encore une troisième possibilité à travers le basque, car il pourrait s'agir du datif de la troisième personne. Dans le texte : (Ese)akarri / (Ese)agarri.
Erraukon. *eraukon, derauko ( ?). Verbe auxiliaire oriental utilisé de préférence dans le système NORK - NORI - NOR (ergatif - datif - absolu ; il ou elle à il ou elle [+ verbe ; p.ex. donne] quelque chose). Emploi similaire à celui de l'auxiliaire basque batua, dio : Gogo guziak etxeko alderat jauzi egiten derauko (OEH, s.v. jauzi, Arb Igand 28) ; Bihotzak goiti egiten derauko (OEH, s.v. goiti egin, Arb Igand 132). Ahozko hizkuntzan oraindik bizirik :
Oi sutik jalgitu forma !
Deraukak, mundu hau,
beste mundu berritsuago
eta indartsuago baten
gordatzailea dela !
Zuri, Juankar !
Bihotzez,
Auxtin Zamora
Geroztik gauetan,
ilargi betetan,
arima deraukat, han, ote beltxetan,
ote beltxetan bai, ote xurietan.
Auxtin Zamora
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Ô forme jaillissant du feu !
Tu tiens en toi ce monde,
qui est le gardien
d'un autre monde plus nouveau
et plus fort
À toi, Juankar !
Cordialement.
Auxtin Zamora
Depuis lors, dans les nuits,
dans la pleine lune,
j'ai mon âme, là, dans les ajoncs noirs,
dans les ajoncs noirs, bai, dans les ajoncs blancs
Auxtin Zamora
De nombreux verbes anciens du basque se construisent en ajoutant à la syllabe qui constitue la racine verbale un e- initial et un -n final. Il est également courant que les verbes factitifs insèrent un infixe -ra- après le e- initial, similaire à ce que nous trouvons ici, à l'exception du fait que, à Irulegi, nous rencontrons le prétendu verbe avec une vibrante multiple. La racine verbale pourrait être, dans ce cas, -uko : *eraukon, *era(d)ukon, qui semble proche de la série *edun, eduki, eraduki (OEH, « avoir, maintenir », voir iradoki, « faire enlever »).
D’autre part, des formes comme derauko ou derauka, suivies d’un -n final, peuvent être interprétées comme un subjonctif. Cela dit, ce mot erraukon, qui échappe à une interprétation définitive, reste familier à l’oreille basque, bien qu’il rappelle morphologiquement une forme verbale à l’infinitif ou au participe. Dans le eraikan (« apportez[-le vivant] ! ») du Chanson de Bereterretxe, le -n correspond à une forme allocutive impérative féminine, qui ne convient pas dans ce cas. Cependant, il est courant d’utiliser l’infinitif comme impératif (hegan ! « vole ! », egon ! « reste ! », « attends ! »).
Le texte édité par Agirre-Mauleon (2022) recueille l’avis des experts selon lequel, si erraukon devait effectivement être une forme verbale, on pourrait envisager que le mot ese, mentionné plus haut, pourrait correspondre à une négation protobasque eze (le ez actuel du basque). Toutefois, ils objectent que la vibrante multiple constitue un obstacle à cette théorie, car les verbes factitifs en basque se construisent avec une vibrante simple ; autrement dit, on s’attendrait à eraukon et non erraukon, qui est précisément la forme que l’on trouve dans l’inscription de la main d’Irulegi. Dans le texte original : er’aukon (erraukon).
*** *** ***
La mano de Irulegi. Se trata de un bronce en forma de mano que contiene una palabra vasca, que se antoja muy clara, y una oscura sucesión de palabras que no se entienden.
¿Qué nos pudo querer decir aquel artesano o artesana vascona que creó la Mano de Irulegi allá por el siglo I antes de Cristo?
Nadie lo sabe.
Los expertos y expertas, quizás, nos lo digan algún día...
Pero mientras tanto...
¿Nos es permitido soñar e imaginar el significado de lo que escribió?
Si consideramos que la respuesta debe ser "Sí", tomemos en nuestra mano el lápiz y el papel del investigador y acerquémonos al texto de la Mano de Irulegi a través del
JUEGO FILOLÓGICO
***
Los especialistas han transcrito el texto de esta manera
s o r i o n e ku. {n}
te n e ke be e ki ŕ a te ŕ e[n]
o T i ŕ ta n . e s e a ka ŕ i
e ŕ a u ko n .
Es una convención aceptada transcribir los textos ibéricos usando para ello consonantes sordas en todos los casos; sin embargo, sería también lícito leer esta transcripción valiéndonos en algunos casos de consonantes sonoras:
s o r i o n e ku .
denekebeegirraterren
o(T)irrtan . eseakarri
erraukon .
Vamos a atrevernos a jugar con la lengua y a imaginar; para ello, nos ayudaremos del euskera para aventurar lo que aquel vascón del siglo I antes de Cristo nos pudo querer decir en su mensaje. Vaya por delante que con los pocos datos de los que disponemos tampoco podemos asegurar que la lengua vascónica y el euskera actual formen parte del mismo continuum, aunque la lógica nos mueva a pensar que esto es así; luego partiendo de esta posibilidad vamos a valernos de esta lengua, ya que es la única prerromana que ha llegado hasta nuestros días y la única de la que disponemos para poder intuir e imaginar.
Sabemos leer los caracteres ibéricos gracias, sobre todo, al trabajo de un investigador de gran talla: Gómez-Moreno (1880-1970). Somos capaces de leer la mayoría de los signos ibéricos con bastante precisión excepto uno: este signo parecido a nuestra T mayúscula es el quebradero de cabeza de nuestros investigadores más aventajados. Gómez-Moreno (1943) lo incluye, no sin dudas, dentro de la serie de signos ibéricos nasales bilabiales junto con otros más comúnmente aceptados como representantes del fonema /m/.
Nada hay seguro y, además, este caso nos plantea un verdadero problema de Fonética Histórica, ya que, según Mitxelena, el euskara prerromano tenía un sonido nasal fuerte y otro lene, pero no tenían articulación bilabial. Así que no encaja bien esta posibilidad, ya que según indican los expertos, concurre en este signo la circunstancia de que se ha encontrado preferentemente en textos procedentes del solar de los vascones (inscripciones en monedas de cecas vasconas: oTtikes, uTanbaate), por lo que se suele relacionar con la lengua de este pueblo.
Con todo, algunos investigadores de la talla de Untermann (1975), siguiendo a Gómez-Moreno, consideran que, efectivamente, puede tratarse de un sonido nasal a pesar de todo; incluso, Sanz Ledesma (2014, pág. 131), aventura que, quizás, se trate de una consonante prenasalizada [mb]. Beltrán y Velaza (2009), por su parte, han propuesto que el signo podría estar representando a una vibrante y Orduña (2018) a una sibilante africada (es interesante su propuesta ya que acercaría oTtikes al actual Ostitz y uTanbaate al antiguo Uxama, del que deriva el nombre del Valle de la Ultzama; tendríamos así un topónimo Uxama ate que significaría "Puerto de la Ultzama", que podría corresponder al actual Puerto de Belate).
Seguimos sin tener certezas.
Existe, además, otro grave problema, ya que nos faltan algunos signos necesarios para escribir en euskera; en efecto, el ibérico no disponía de signo alguno para señalar la aspiración, así que no sabemos si en el texto se esconde alguna hache.
También sabemos que algunos signos pueden estar en lugar de una consonante fuerte (por ejemplo "ts" o "tz"), como en el de una consonante débil (por ejemplo "s" o "z"). Así, por ejemplo, el mismo signo deberíamos utilizar tanto para la "tz" de Ostitz, como para la "z" de Ostizko, en un caso habría que leerlo como consonante fuerte, al aparecer en final de palabra, y en el otro, como consonante lene, al aparecer en el interior de la palabra.
Con estos poquísimos mimbres nos adentramos pues en el mundo del juego filológico. Un mundo libre en el que nos es lícito reemplazar los signos ibéricos por nuestras letras actuales y completar el espacio de la T vascónica con aquella lectura que mejor convenga a la comprensión, en este caso la de Sanz Ledesma (2014). Como una última licencia más, séanos lícito también incluir aquellas vocales o consonantes, preferentemente aspiradas, que nos faciliten la lectura:
s o r i o n e ku
Dichoso/a
den eke be(h)egir ate (hu)rren
Sea quien busca protección (cobijo) cerca de la puerta
onBirretan e(t)se a.garri/karri
Doblemente dichoso a quien esta casa
(d)er(h)aukon
le corresponda
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GLOSARIO Y DISCUSIÓN
Sorioneku. Zorioneko. ‘Dichoso/a, feliz’. Cf. Diccionario Histórico Etimológico Vasco, s.v. zor (EHHE-200), subentrada zori (2, aunque marcada con signo "!"); zori honian sortu dute, 1545, Etxepare; zori onez bethea, zorionezko, 1630, 1645, Etxeberri Ziburukoa; zorioneko, 1658, Harizmendi. Cf. asimismo, OEH, s.v. zorion, subentrada, zorioneko. Hay quien objeta que Sorioneku se pueda poner en relación con Zorioneko ya que arguyen que esta úlitma palabra es reciente o puede serlo, dado que hasta su uso por Larramendi y su círculo (s. XVIII) no parece popularizarse. Con todo, se debe tener en cuenta que hasta 1545 no se escribe Linguae Vasconum Primitiae, el primer libro escrito en euskera, gracias al trabajo del sacerdote bajonavarro Mosen Bernard Dechepare. Con todo, algunos de los problemas que plantean los expertos es que llama la atención que la unión entre la palabra sorion (reinterpretada zorion) y el sufijo genitivo -ko se realizara ya entonces con la misma vocal que en la actualidad, teniendo en cuenta los cambios normales que sufre una lengua a lo largo del tiempo. Sin embargo, aplicando el argumento contrario, también llama la atención que el sufijo -ko, de uso sistemático en todos los lugares de Euskal Herria, aparezca aquí como -ku, cuando en la actualidad los lugares en los que se usa esta variante se debe a una evolución de -ko, por lo que sería de esperar que la forma antigua fuera -ko y no -ku (cf. Agirre-Mauleon ed., 2022). Existe además, otra inscripción que contiene el mismo inicio, Sorike, inscripción de Santa Cecilia de Voltregá (Osona, Barcelona); la incluimos al final de esta entrada. En el texto: Sorioneku / Sorionegu. El signo ibérico que encabeza este segmento puede ser leído también como Z.
Den. (?) ‘Sea’ (subjuntivo, verbo izan 'ser'). En el texto: ten / den (e ke be e ki rr a te rr e n), (egebeekirraterren)
Eke. (Har)eke, Har(e)k (?). ‘Aquel’ (erg.). En el texto: (ten) eke /ege (beekirraterren). La escritura ibérica no permite representar una consonante velar en el final de palabra, ya que se trata de una escritura silábica, lo que supone un problema a la hora de representar este sonido, habitual en el vasco de hoy, valiéndonos del signario ibérico. En los casos en los que una consonante velar queda en posición final, si tuviéramos que representarlo a través de un signo ibérico, deberíamos necesariamente utilizar aquel que fuera más cercano al sonido dejando muda la última vocal, así que la sílaba -ke/-ge, en posición final, quizás se pudiera leer simplemente como -k.
Behegir. Beha egin (?). 1. ‘Mirar’. 2. ‘Cuidado, atención, vigilancia, protección’ (Elhuyar Hiztegia). En el texto: (teneke) beekirr / beegirr (aterren). Gorrotxategi y Velaza (ap. Agirre-Mauleon ed., 2022) sugieren que la aparición de dos vocales iguales seguidas en la misma línea puede significar que hay dos palabras diferentes: tenekebe y ekirraterren. Con todo, en este juego filológico, se prefiere entender que esas dos vocales contiguas están indicando la existencia de una consonante aspirada, que sabemos que era común en el vasco antiguo y que con el signario ibérico es imposible expresar.
Ate. (?) ‘Puerta’ (etxeko atea 'la puerta de la casa'). 2. ‘Fuera’ (etxetik ate 'fuera de la casa'). En el texto: (tenekebeekirr) ate / ade (rren).
Ren. (Hu)rren (?) ‘Cerca’. En el texto: (tenekebeegirrate) rren. Los expertos sugieren que esta terminación en -rren pueda estar en el lugar de una forma de genitivo o locativo (Agirre-Mauleon ed., 2022).
oTirrtan. En euskera antiguo, según se desprende de las teorías de Mitxelena, no existía la M. Cuando esta aparece se entiende que o bien es un préstamo o es un derivado de un anterior grupo aquitánico de tipo NB, como en el caso de la lápida de Lerga: VMME SAHAR, en la que se entiende que la doble nasal bilabial deriva de un anterior grupo nasal-bilabial. Aunque no hay consenso entre los estudiosos, se ha propuesto que la grafía ibérica T, de la que se desconoce su lectura, hace referencia a algún tipo de consonante nasal (así Untermann, 1975), que, por lo dicho anteriormente, en el caso del vasco no puede ser M, sino, en todo caso, una nasal fuerte o algún otro grupo nasal, quizás una [mb] prenasalizada (Sanz Ledesma, 2014). Si así fuera, quizás fuera lícito leer esta palabra como On birritan (?) ‘bueno dos veces’, ([Zori]on birritan) ‘Felicidad dos veces’. En el texto: onTir-tan.
Ese. 1. Etse, Etxe (?) ‘Casa’. 2. Eze (?) 'No'; forma negativa protovasca de la palabra vasca actual "ez". Con todo, teniendo en cuenta que el grafo ibérico que representa a las sibilantes, puede en posición fuerte ser leído como africado y que la mano de Irulegi estuvo clavada en la puerta de una casa, se podría proponer una lectura africada en etse 'casa'. En el texto: Ese(akarri) / Ese(agarri)
Akarri / Agarri. En una inscripción de La Joncosa (Jorba, Barcelona) encontramos la palabra akari con la que quizás debamos relacionar este -agarri / -akarri (Agirre-Mauleon ed., 2022). Una dificultad que salta a la vista es que la forma ibérica catalana tiene una vibrante simple y la forma vascónica, múltiple; una diferencia que, quizás, no se debe desdeñar. Otra posibilidad sugiere dividir esta parte de la palabra en dos partes: 1. A. (H)a(u) (?) ‘Este, esta, esto’. Con todo, según los expertos el artículo es un elemento relativamente moderno, aunque quizás se pudiera tratar de un demostrativo, tal y como sigue vivo en el dialecto occidental. 2. Garri. 2.1. Como palabra plena: ‘Merecedor, Digno de’ (acompañando a un nombre en genitivo). 2.2. -garri. Como sufijo (Labayru): ‘digno de; que causa o produce; apto -ta, que sirve para’. 3. Karri. Existe, todavía, una tercera posibilidad a través del vasco, ya que Pudiera ser la forma del dativo de la tercera persona. En el texto: (Ese)akarri / (Ese)agarri.
Erraukon. *eraukon, derauko (?). Verbo auxiliar oriental usado preferentemente en el sistema NORK - NORI - NOR (ergativo - dativo - absolutivo; él o ella a él o a ella le [+ verbo; p. ej. da] algo). De uso similar al auxiliar del Euskara Batua, dio: Gogo guziak etxeko alderat jauzi egiten derauko (OEH, s.v. jauzi, Arb Igand 28); Bihotzak goiti egiten derauko (OEH, s.v. goiti egin, Arb Igand 132). Ahozko hizkuntzan oraindik bizirik:
Oi sutik jalgitu forma !
Deraukak, mundu hau,
beste mundu berritsuago
eta indartsuago baten
gordatzailea dela !
Zuri, Juankar !
Bihotzez,
Auxtin Zamora
Geroztik gauetan,
ilargi betetan,
arima deraukat, han, ote beltxetan,
ote beltxetan bai, ote xurietan.
Auxtin Zamora
Muchos de los verbos antiguos del euskera se construyen añadiendo a la sílaba que constituye la raíz verbal, una e- inicial y una -n al final. También coincide que los verbos factitivos añaden a la e- inicial un infijo -ra- similar al que encontramos aquí, si no fuera porque en Irulegi encontramos el supuesto verbo con vibrante múltiple. La raíz verbal, podría ser en este caso -uko: *eraukon, *era(d)ukon, que se antoja cercana a la serie *edun, eduki, eraduki (OEH, ‘tener, mantener’, v. iradoki, ‘faire enlever’).
Por otra parte, formas como derauko o derauka más -n final, puede ser entendidas como subjuntivo. Con todo, sigue resultando familiar al oído vasco esta palabra erraukon que se nos escapa a la interpretación, pero que morfológicamente nos recuerda a una forma verbal en infinitivo o participio. En el eraikan (trae!) del Cantar de Bereterretxe, la -n es forma alocutiva imperativa femenina, que no es adecuada para este caso, pero es usual que el infinitivo se use como imperativo (hegan! '¡vuela!', egon! '¡quieto!', '¡espera!').
El texto que coordina como editor Agirre-Mauleon (2022) recoge la opinión de los expertos en el sentido de que si, efectivamente, erraukon se tratase de una forma verbal, quizás podríamos entender que la forma ese que más arriba hemos comentado, podría estar en lugar de una negación protovasca en eze (vasco actual ez). Con todo, objetan que la vibrante múltiple supone un obstáculo para esta teoría ya que, en efecto, los verbos factitivos en euskera se construyen mediante una vibrante simple; es decir, esperaríamos eraukon y no erraukon, que es, precisamente, la forma que encontramos en la inscripción de la mano de Irulegi. En el texto original: er´aukon / erraukon.
Xavier Planas eta Antoni Jaquemot jaunei nire esker ona
Dichoso
Sea quien se acerca a esta puerta en busca de cobijo
Doblemente dichoso
Quien sea digno de encontrarlo en esta casa
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THE HAND OF IRULEGI
The hand of Irulegi. It is a bronze hand that contains a Basque word, which appears very clear, and a dark succession of words that are not understood.
It has been found in recent excavations on the mountain of the same name located within the term of the town of Lakidain in the Aranguren Valley (Navarre).
Apparently, this archaeological discovery is dated to the 1st century BC and, as suggested by specialists, it could be an object that was placed at the entrance of the house where it was found. The bronze hand has a hole where the nail that held the object to the door was seemingly placed. The hand appears to be positioned as a welcoming gesture to visitors or perhaps to people seeking shelter in it.
Thus, just as in the past an optician would advertise by displaying the image of glasses in a visible place, or a shoe store would advertise with the image of a shoe, perhaps an inn would be represented by placing an open hand on the door as a sign of welcome and hospitality, and this could have been the function of the bronze hand; or perhaps it is a protective amulet, in this case for the house, similar to the Hand of Fatima found in Arab countries. Or, perhaps, it is the opposite; a warning not to cross the door... Nobody knows. It's a mystery.
It is not the only bronze hand found in the Pyrenees; there are a few others, but what makes this hand special is that it contains an inscription in Iberian characters whose interpretation is being studied by experts.
What has surprised the discoverers is that the first line of the inscription is clearly and unmistakably understood through the current Basque language. The word that is read is "Sorioneku," a word very similar, if not absolutely identical, to the current Basque word "Zorioneko," which means "happy, fortunate." For example, nowadays in Ondarrua (Bizkaia), they pronounce it precisely as Sorioneku. It is likely a coincidence, but it is a beautiful coincidence.
Let's dare to play with the language and imagine; for that, we will rely on Basque to venture what that Basque from the 1st century BC may have wanted to convey in his message.
We can read the Iberian characters thanks, above all, to the work of a great researcher: Gómez Moreno (1880-1970). We are able to read most of the Iberian signs fairly accurately, except for one: this sign resembling our capital T is a headache for our most advanced researchers.
According to experts, this sign is commonly found in texts from the Basque region, suggesting a connection with the Basque language. Some researchers, like Untermann (1975), believe it could represent a nasal sound; even Sanz Ledesma (2014, p. 131) speculates that it might be a prenasalized consonant [mb]. However, due to limited data, nothing can be confirmed, and Beltrán and Velaza (2009) have proposed
that the sign could even represent a trill, while Orduña (2018) suggests an affricate sibilant.
Nothing is certain.
Furthermore, the Iberian script did not have any symbol to indicate aspiration, so we do not know if the text contains any h-sounds.
We also know that some signs can represent a strong consonant (e.g., "ts") or a weak consonant (e.g., "s").
With these elements, let's continue the philological game and replace the Iberian signs with our current letters. Since we are playing (it is not healthy to take everything too seriously), we are allowed to fill in the space for the Basque T with the reading that best suits comprehension, in this case, that of Sanz Ledesma (2014). Additionally, we can include those consonants, preferably aspirated ones, that help us in the reading.
s o r i o n e ku
den eke be(h)egir ate (hu)rren
onBirretan e(t)se a.garri/karri
(d)er(h)aukon
Blessed be
the one who looks near this door
Twice blessed is the one who deserves this house
Agirre-Mauleon, J. ed. (2022). Irulegi. La
mano de Irulegi: Un testimonio epigráfico del siglo I a.C. en el Valle de
Aranguren. Sociedad de Ciencias Aranzadi Zientzia Elkartea.
Beltran Lloris, F., & Velaza, J. (2009). De etnias y monedas: las "cecas vasconas", una revisión crítica. In Los vascones de las fuentes antiguas: en torno a una etnia de la antigüedad peninsular. Universitat de Barcelona, 99-126.
Gómez-Moreno, M. (1943). La escritura ibérica. Boletín de la Real Academia de la Historia, (112), 251-278.
Molas, M. D. (1982). Els ausetans i la ciutat d’Ausa. Vic: Patronat d’Estudis Osonencs.
Orduña Aznar, E. (2018). El signo T de las leyendas monetales vasconas. Palaeohispanica. Revista sobre lenguas y culturas de la Hispania Antigua, (18), 137-149.
Sanz Ledesma, S. (2014). El signo T en las escrituras ibérica y celtibérica. Palaeohispanica. Revista sobre lenguas y culturas de la Hispania Antigua, (14), 129-152.
Untermann, J. (1975). Monumenta Linguarum Hispanicarum. Band I. Die
Münzlegenden, 1. Text, Wiesbaden, Ludwig Reichert.
EPILOGOA, JOLAS FILOLOGIKOA ZERTAN DEN
"Jolas filologikoa" terminoak jarduera ludikoa edo filologiarekin lotutako ikuspegi sortzailea adierazten du. Filologiaren testuinguruan, "jolas filologiko" bat buru-eragozgarri bezala ulertu behar da, desafiatzaileak izan daitezkeen elementuak edo hitz-jokoak erabiltzen dituena.
"Jolas filologiko" bat hizkuntzarekin esploratzea eta esperimentatzea da, askotan modu ez konbentzionaletan edo sortzaileetan. Ariketa pedagogiko edo didaktiko bezala, neologismoak, hitz-jokoak, anagramak, hizkuntza-igarkizunak edo literatura-testuen berrinterpretazioa sor ditzake. Jarduera horiek askotariko helburuak izan ditzakete, hala nola etimologia aztertzea, gramatikarekin esperimentatzea edo testuetan ezkutatutako esanahiak bilatzen saiatzea.
Laburbilduz, "Jolas Filologikoa" hizkuntza eta hizkuntzalaritza modu sortzaile eta irudimentsuan erabiltzen dituen jarduera da, hizkuntza baten edo bere literaturaren alderdiak aztertzeko.
Hizkuntza baten edo literatura-lan baten ezagutzan sakontzeko modu baliotsua izan daiteke, eztabaida ahalbidetzen du, filologiarekiko zaletasuna areagotzen du, eta ez du adituen lana oztopatzen. Gure kasuan, gainera, gure ekarpena jolasa dela onartzea testua itzultzeko dugun ezintasuna onartzea da, baina, aldi berean, hori bera ere bada amets egiteko eta bide berriak jorratzeko aukerari beti ateak irekitzeko prest gaudela onartzea.
Iruzkinak
ARTÍCULOS DE PRENSA
GUAIXE
Irulegiko eskua
https://guaixe.eus/komunitatea/juankarlosmugartza/1675768254161-irulegiko-eskuaren-distira-eta-egun-gris-hauek-kasualitatez-beterik
Azken aldi honetan Irulegiko eskuaren distira itzali dela dirudi. Hasierako poz hura atzean utzi eta jendea bere zereginetara itzuli da. Lana, gerra, bizitzaren garestitzea, hotza… elurra eta guzti egin du. Urte berriko ur goienak eta barrenak urrun gelditu zaizkigu eta hemendik Aste Santuko oporrak arteko maldan jai gutxi ikusten ditugu. Jendea eskuaz ahaztu dela eta jada Sorionekua ez dela emango luke, tristurak harrapatu gaituela.
Eta hala eta guztiz ere, Bizkaiko Euskal Filologo Taldea osatzen duten Joseba Butroe, Jokin De Pedro, Juan Manuel Etxebarria, Alberto Mardones eta Pilare Baraiazarra ilusioz ari dira oraindik. Ez dute eskua ahantzi eta Alea aldizkari digitaletik zorion mezu hau helarazten digute:
Zorion ukan denak hemen haiekin dira aterpen, hots irri eta musu, ez ahakarri eraduki on.
Bizkaitarrek "T" itxurako grafika baskonikoa, Eduardo Orduña Aznarren moduan, "ts" afrikatu moduan irakurtzen dute, eta oTir’tan "hots irri eta m-" bezala ulertzen dute. Nik, berriz, "T" itxurako grafia baskonikoa "Nb" sudurkari talde baten ordez dagoela uste dut, eta hauxe da nire irakurketa:
Zorioneku den ek- behegir ate (hu)rren, on birretan etse a garri erhaukon.
Kasualitatea izango da, baina kasualitate ederra ate batean zegoen esku bat izatea, eta testuan erraz ate eta etxe antzematea. Kasualitatea da begira(tu) antzeko aditz bat agertzea (zenbait lekutan babes(tu) adierarekin erabiltzen dena). Kasualitatea, aterren ‘ate hurren’ formaren antzekoa izatea. Zorionekoa atera hurreratzen dena babes bila. Birritan zorionekoa etxean babesa aurkitzen duena. Kasualitatea oTir´tan "on birretan" irakurri ahal izatea. Kasualitatea, etxe -a, etxe hau. Kasualitatea, garri hitzak berak Orotariko Euskal Hiztegiko 3. azepzioan "merezi izatea" esanahia edukitzea (Jauna, zu bai zara nor etxe honetan sartzeko :). Kasualitatea, erhaukon "derauko" (dio) adizkitik hain hurren izatea. Kasualitate asko egun gris hauetan amesteko. Sorionekuak izan gaitezen eta, hots, irri eta musu pila denondako.
Juankar Lopez-Mugartza Iriarte
Guaixe, 2023/07/01
sorioneke
kunekeřekiřateŕe//n
oTiřtaneseakaŕi
eŕaukon